Esther Collas Documentaliste scientifique en astronomie Participer au progrès de la Science, en apprenant toujours plus chaque jour ! « Je suis ingénieure documentaliste à l’Observatoire astronomique de Strasbourg. Au quotidien, j’analyse les étoiles, les nébuleuses, les galaxies, tous ces astres que les astronomes étudient. Je réunis ces données, dois les comprendre et les comparer pour les classer dans une base de données facilement utilisable par les scientifiques du monde entier. Pour analyser les données, je code des programmes informatiques, et je travaille avec mes collègues documentalistes, informaticiens et astronomes. Cela me donne l’occasion de découvrir les secrets de notre univers !»
Françoise Bringel Chercheuse en microbiologie de l'environnement Liberté de penser, liberté de chercher ! J’aime mon métier de chercheure à Strasbourg, qui est une ville qui a accueilli des pionniers comme Louis Pasteur pour la microbiologie et Serge Winogradsky pour la microbiologie de l’environnement. La microbiologie est une discipline qui bouge beaucoup notamment avec les méthodes toujours plus performantes de séquençage massif de génome, qui permettent d’étudier des micro-organismes que l’on ne sait pas encore mettre en culture au laboratoire. Mon métier me permet aussi de voyager et de travailler à l’étranger, ce qui est important pour l’échange libre des connaissances et des savoirs faire.
Katia Befort Chargée de recherches CNRS Comment ça marche ? Je suis chercheur au CNRS, dans le Laboratoire de Neurosciences Cognitives et Adaptatives, à Strasbourg. Avec mes collègues, nous essayons de comprendre comment une consommation excessive de drogues ou d’aliments riches en gras et en sucre modifient notre cerveau, et si ces modifications pourraient expliquer la mise en place d’une dépendance, qui peut durer des mois voire des années. En particulier, j’étudie ces effets sur le cerveau avec des outils de biologie moléculaire et l’observation du comportement chez le rongeur. Je travaille en équipe et en collaboration avec des chercheurs au Canada, avec qui j’échange sur nos hypothèses et résultats. Je participe à l’enseignement et l’encadrement d’étudiants, et j’interagis avec le grand public, notamment à la rencontre des jeunes adolescents de collège et lycée.
Monika Vilimova Doctorante en biologie Ce n’est pas toujours facile, c’est même parfois difficile, mais ça en vaut la peine. «Je suis doctorante à l’institut de biologie moléculaire et cellulaire (IBMC) à Strasbourg. Mon domaine de recherche est à l’interface entre la biologie moléculaire, la virologie et la cancérologie. Je m’intéresse en particulier à un virus cancérigène dans le but de développer de nouvelles stratégies afin de traiter les cancers qu’il entraîne. Mon travail consiste en grande partie à faire des expériences au laboratoire, mais aussi à discuter et partager des idées avec mes collègues, lire des articles scientifiques et à en rédiger. J’aime également transmettre mes connaissances en participant à l’enseignement et à divers évènements dédiés à la vulgarisation scientifique. »
Madeline Vauthier Enseignante-chercheuse en chimie des matériaux La chimie c’est comme la cuisine, évitez juste de lécher la cuillère ! Je suis enseignante-chercheuse en (physico-)chimie des matériaux et membre de la Société Chimique de France. J’ai donc une double casquette : enseignante en sciences pour l’ingénieur à l’Ecole européenne de Chimie, Polymères et Matériaux (ECPM) et chercheuse à l’Institut Charles Sadron (ICS). Je réfléchis donc à comment transmettre certaines notions aux étudiants en plus de ma recherche au laboratoire. Cette dernière porte plus précisément sur la production de nanoparticules de polymères stimulables, c’est-à-dire dont les propriétés varient en fonction de leur environnement (pH, température, lumière…). Entre les publications d’articles scientifiques, les conférences, l’enseignement, le travail d’équipe et les rencontres effectuées : c’est un métier passionnant!
Vincent A Viblanc Chargé de recherche en écophysiologie Il a été dit que la fonction primaire de l ‘école est de fournir suffisamment de faits aux enfants pour qu’ils arrêtent de poser des questions. Ceux qui n’ont pas arrêté de poser des questions sont devenus chercheurs… et je n’ai jamais arrêté de poser des questions. - Knut Schmidt-Nielsen (1915-2007), père de l’écophysiologie. Je suis chercheur au CNRS, à l’Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien, à Strasbourg. J’y travaille au sein du Département d’Ecologie, Physiologie et Ethologie. Notre équipe de recherche s’intéresse à comprendre l’évolution de la socialité chez les animaux : son origine, ses bénéfices et ses coûts. Nous travaillons sur des modèles animaux allant des insectes sociaux (comme les fourmis), aux oiseaux coloniaux (comme les manchots royaux), jusqu’aux mammifères sociaux (rongeurs ou primates), y compris l’homme. Plus particulièrement, je m’intéresse à comprendre les effets de l’environnement social et de la vie en groupe sur le stress et la santé animale. Pour ce faire, je travaille de manière collaborative avec un grand nombre de chercheurs, d’ingénieurs et d’étudiants, que ce soit en France, ou à l’international.
Gisèle Umbhauer Maître de conférences HDR en sciences économiques Jouer, c’est accepter qu’il y ait des règles, pour mieux les réinventer. Je m’appelle Gisèle Umbhauer et suis enseignante/chercheuse en théorie des jeux, au Bureau d’Economie Théorique et Appliquée de Strasbourg. La théorie des jeux étudie comment les gens jouent dans un jeu donné, pour essayer d’établir des stratégies optimales. Mais elle sert aussi à écrire des nouveaux jeux, dont les règles provoquent spontanément certains types de comportements. En ce sens, je travaille avec des décideurs dans des domaines très variés, comme l’environnement et le droit, pour les aider à mettre en place des jeux qui permettent d’atteindre leurs objectifs. Et ce sont mes étudiants qui régulièrement testent les jeux sur lesquels je travaille!
Claire Saraux Chercheuse (ou chargée de recherche) « Je suis de ceux qui pensent que la science est d’une grande beauté. Un scientifique dans son laboratoire est non seulement un technicien : il est aussi un enfant placé devant des phénomènes naturels qui l’impressionnent comme des contes de fée.» - Marie Curie Je suis Claire Saraux, chercheuse en écologie au CNRS. Ma recherche vise à déterminer la dynamique des populations animales et à comprendre pourquoi ces populations augmentent, diminuent ou fluctuent entre les années. Mon travail porte sur des espèces vivant dans la mer, allant du plancton, aux oiseaux marins en passant par les poissons. Cela revient presque à mener une enquête : je commence par observer les animaux et leur environnement, puis je formule des hypothèses (sur les potentiels coupables) et je les teste en réalisant des analyses statistiques. Mieux comprendre la dynamique d’une population animale permet bien sûr de pouvoir mieux la gérer (poissons pêchés par exemple) ou la conserver (ex : oiseaux marins), mais cela a aussi des conséquences sur notre connaissance de tout l’écosystème.
Thierry Perrone Assistant ingénieur en géochimie Le bout du monde c’est là où tu t’arrêtes… Je suis Thierry Perrone, assistant ingénieur au CNRS et, au quotidien, je fais de la géochimie isotopique. Cette discipline permet d’augmenter notre connaissance de l’environnement et des pollutions qui l’atteignent. Avec mes collègues, nous étudions tout particulièrement le cycle de l’eau, entre le moment où les nuages voyagent au-dessus de nos continents et celui où elle circule à travers nos sols et sous-sols après y être arrivée sous forme de pluie, pour l’essentiel. Pour cela, je travaille entre autre dans ce qu’on appelle une « salle blanche » où pas un grain de poussière ne doit entrer. J’utilise également plusieurs appareils permettant de déterminer les rapports isotopiques des éléments naturels qui signent les interactions entre les différents compartiments.
Pierre Baumann Mathématicien Imaginer, essayer, démontrer Je m’appelle Pierre Baumann et je suis chercheur au CNRS. J’étudie les structures mathématiques qui modélisent et classifient les types de symétrie. J’aime les problèmes qui nécessitent d’allier plusieurs points de vue (géométrique, algébrique et combinatoire). Une partie de mon temps est consacrée à la lecture de travaux d’autres mathématiciens: cela m’inspire pour découvrir de nouvelles propriétés, que j’essaie ensuite de démontrer. Le succès n’est pas toujours au rendez-vous, et il faut savoir être tenace et patient ! La maîtrise technique et la rigueur sont nécessaires, mais l’imagination et la créativité sont tout aussi importantes que savoir calculer.
Basile Sauvage Chercheur en informatique Discuter avec les collègues : il n’y a rien de mieux pour trouver une bonne solution. Je suis Basile Sauvage, enseignant-chercheur en informatique et, au quotidien, j’invente des formules mathématiques et des programmes informatiques pour calculer des images virtuelles. Pour cela, je lis des documents, et j’en écris pour expliquer mes méthodes. Je passe aussi du temps à organiser du travail en équipe, et je donne des cours à l’université.
Céline Meillier Maître de conférences en traitement du signal et des images Il faut beaucoup de motivation et un petit peu de chance pour réussir son projet professionnel, c’est un peu pareil en recherche. Je suis maître de conférences en traitement du signal et des images. Je partage mon temps entre l’enseignement dans une école d’ingénieurs, et la recherche dans un laboratoire ICube de l’Université de Strasbourg et du CNRS. Ma recherche consiste à expliquer l’information cachée dans les images et les signaux issus par exemple du cerveau d’une souris ou encore d’une image astronomique. Les mêmes outils mathématiques et informatiques me permettent de traiter différentes applications, il suffit de choisir les bons outils, c’est ce que j’essaie de transmettre à mes étudiants.
Anne Pallares Enseignant-chercheur en physique Toute certitude est par essence contradictoire avec la philosophie de la recherche. » Pierre Joliot-Curie Je suis enseignant-chercheur au laboratoire ICube. Mon métier a deux facettes : l’enseignement, en physique et en mathématiques en niveau Licence, et la recherche en Mécanique des Fluides. Apprendre et transmettre, c’est ainsi que je résumerai mon métier. Curiosité et rigueur sont des qualités nécessaires pour bien l’exercer. Du point de vue de mes recherches, je me considère comme physicien instrumentaliste. L’instrumentation qui me préoccupe actuellement est dédiée à la surveillance des Matières En Suspension (MES) dans les écoulements urbains et naturels. Mes travaux sont principalement expérimentaux, en laboratoire et sur le terrain. C’est ainsi que j’espère contribuer à une meilleure compréhension et surtout protection de l’Environnement.
Cathy Blanc-Reibel Assistance ingénieur en sciences humaines et sociales Regardez votre environnement différemment Je suis Cathy Blanc-Reibel et je travaille au CNRS avec des sociologues, des historiens, des géographes et des ethnologues. Mon laboratoire s’appelle Dynamiques Européennes. Au quotidien, j’aide les chercheurs à réaliser des enquêtes, collecter des données et valoriser leurs recherches. Par exemple, j’élabore des questionnaires et je pose des questions à des inconnus. Puis je saisis leurs réponses et je traite toutes les informations grâce à des logiciels. Avec mes collègues, je rédige des rapports et des publications pour mettre en lumière nos travaux. Le patrimoine est ma thématique de recherche et mon terrain d’investigation principal est la Neustadt à Strasbourg. J’étudie l’évolution du regard que l’on porte sur notre proche patrimoine.